carnet de bord d'une résidence dessinée

Cet hiver, je suis invitée par Matthieu Roy et Johanna Silberstein, de la Compagnie du Veilleur,
à rencontrer les habitants de la Maison Maria Casarès à Alloue en Charentes.
La Maison Maria Casarès est un site polyculturel ouvert au rythme des saisons.
Voici le carnet de cette semaine d'immersion au Domaine de la Vergne.

lundi 13 février 2017 (deuxième partie)


Par où commencer…

Il fait nuit au Domaine de la Vergne.
Je suis seule avec le petit potage aux légumes de Marie-France.
Autour, le silence, les étoiles et la Charente qui s'écoule tranquillement  au loin.

J'ai quitté ce matin la Lorraine. Il faisait un froid polaire.
À cause de quelques vents violents sur la voie, mon train a pris un peu de retard…
Aurélie, la secrétaire générale de la Maison Maria Casarès m'attendait sur le petit parking de la gare d'Angoulême. Nous avons dévalé les petites routes charentaises sous le regard des bovins assoupis.
Au bout d'un chemin bordé de verdure, la maison de Maria.

Après un accueil chaleureux de toute la maisonnée et un café chaud, je suis partie explorer
le domaine, si paisible, si vert, si beau, si sauvage. Avant que la nuit ne tombe, je dessine les arbres nus danser dans le crépuscule.



























Matthieu et Johanna m'ont appelé un jour de novembre ensoleillé.
Il m'a fallu une fraction de seconde pour me rappeler notre première rencontre sous de tropicales latitudes. C'est donc dans une petite brasserie nancéienne, autour d'un cabillaud aux haricots à l'eau, que j'ai retrouvé Matthieu. Il m'a parlé de Maria Casarès, sa maison, leur grand et beau projet d'utopie à concrétiser.






































Nous avons convenu d'une immersion, celle que je vais tenter de retranscrire au mieux dans ce blog. J'espère réussir à donner corps au lieu et à la personne de Maria Casarès que je découvre à chaque seconde, chaque recoin. J'espère y insuffler les bonnes couleurs, les mots justes, les formes vives pour qu'à l'été dansent comédiens, familles et curieux !




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